Sidney 2.0
Parlons un peu de Scream Queens. C’est un peu la série Teen Choice Awards de cette rentrée avec un casting composé de leurs lauréats et de sang. Ryan Murphy, c’est l’homme derrière ce soft slasher. Il est également le créateur de Nip/Tuck, American Horror Story et Glee. La série mise sur ses deux stars Emma Roberts et Jamie Lee Curtis herself, reine absolue des films d’horreur. Qui par ailleurs était surnommée « Scream Queen ». LA BOUCLE EST BOUCLEE.
Lancée le 22 septembre sur la chaine Fox avec un synopsis très simple : une sororité élitiste doit accueillir des filles « normales » sur ordre de la Doyenne de la Fac. Ajouter à cela quelques meurtres par un tueur fou. Simple vous dis-je. On y retrouve tout ce que les séries américaines font de plus clichés et de plus insupportables. Mais les stéréotypes sont poussés à la caricature (l’héroïne se prénomme Chanel), renforcée par un scénario très pop culture aux dialogues mitraillette. En somme, on se marre.
Comme tout bon slasher, il faut une héroïne digne d’être canonisée. Il nous faut une Sidney Prescott. Qui devient par la même occasion, le personnage le plus niais de la série. Ce qu’a toujours été Sidney, on va pas se le cacher.
Dès le premier épisode, certains personnages subissent une mort aussi violente que drôle. On est dans un slasher, la mort doit arriver vite et le plus brutalement possible. Bisous Drew Barrymore !
Pensée émue tout de même pour l’un d’eux qui méritait une plus longue exploitation dans la série surtout dans la scène finale où l’on perçoit son talent comique.
Pour une season premiere, Scream Queens fait une bonne entrée : les bases de l’intrigue sont posées et le casting est bon : Abigail Breslin (Little Miss Sunshine), Oliver Hudson (frère de Kate, pas de grands faits d’armes remarquables mais un Instagram très drôle) et Jamie Lee Curtis bien sûr.
Scream Queens se veut très pop, décalée et renouer avec le slasher qui a tant porté les 90’s.
Je vous laisse juge.