Aaah le SM, le bondage, toutes ces pratiques qui laissent sans voix certaines personnes… Alors que quand on y repense, on a déjà tous pratiqué le bondage et cela même quand nous étions enfant. C’était « normal » à l’époque, lorsqu’on jouait aux indiens et au cow-boys de ligoter nos petits camarades, ou que d’enterrer à la plage la petite soeur sous une tonne de sable pour qu’elle ne puisse plus bouger et à peine respirer.
Melanie Bonajo, artiste française plonge dans cet univers sexuel considéré comme déviant dans notre société moderne et s’en sert comme moyen d’expression pour banaliser la pratique tout en critiquant l’esclavage moderne.
Dans sa série « furniture bondage » Mélanie s’appuie sur les objets du quotidien et les articules autour de concept comme la soumission, l’isolation mais aussi très important de l’humour. Les modèles se soumettent donc à son esprit tordu et de ses meubles, des séchoirs, aspirateurs, tabourets et autres…
L’artiste dit vouloir montrer un certain contraste entre la banalité des objets utilisés et la symbolique osée de ses photographies. Le tout saupoudré d’humour pour nous faire comprendre qu’au final au vu de se qu’on s’inflige chaque jour, nous sommes tous un peu victime de bondage dans notre quotidien.
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