En plus d’être une énorme plateforme de photos, de partages et d’informations, Facebook a aussi changé nos habitudes sur le plan affectif. En effet, notre vision de l’amour a évolué grâce, ou à cause, des longues heures passées à espionner la vie de votre futur, en passant par les photos épiées jusqu’a la vie totalement étudiée.
Alors pour draguer, Facebook peut s’avérer pratique certes, mais l’utilisation de ce que l’on appelle le Stalking (la traque) s’utilise aussi post-rupture, et c’est là que ça devient un peu pervers. Si l’on ne supprime pas son ex de ses contacts, on peut subir toutes ses activités, connaître ses allers et venus, ses fréquentations, ce qui finalement nous laisse un pied dans sa vie et ce n’est pas très sain pour la rupture. Vous pouvez bien entendu, tout simplement virer votre ex de vos amis et profiter pleinement de votre célibat.
Mais passé un certain âge, certaines personnes trouvent cela immature de bloquer leur ex, mais ne veulent pas pour autant commencer à développer une jalousie chronique. La solution? Killswitch, l’application anti-ex sur Facebook. Développée par des amies de meufs larguées, les créatifs de l’agence new-yorkaise ClearHart ont voulu venir en aide à ces personnes en détresse. Pour ne pas vous retrouver à chaque connexion devant sa face, l’app repère tous les statuts, partages, tags, vidéos, photos de votre ex et les range dans un album secret. Maintenant, vous êtes seul juge pour savoir s’il faut le consulter ou non. Une idée qui sauvera pas mal de célibataires à ne pas revenir en arrière.
Mais il est vrai que le digital a vraiment fait évoluer nos mœurs sur nos relations. Entre le porn, les sites de rencontres classiques, Tinder ou Facebook, à croire que dans le futur, nos émotions se pèseront en kilobytes, qu’on offrira des bagues en hologrammes ou qu’on se quittera en Emoji.
Et ne vous inquiétez pas, il est tout à fait normal de pratiquer le Stalking en 2014, vous n’êtes pas les seuls.