Avant de commencer, je préfère préciser pour tous les fans, que Moonwalkers n’a malheureusement pas du tout en aucun cas ô grand jamais, été réalisé par Feu Stanley. Normal, vu qu’il était dans les salles en mars 2016. Mais Stanley Kubrik est l’un des rôles du film, nuance. Mais cela ne signifie en aucun cas que le film n’en est pas excellent, bien au contraire.
1969, les États-Unis ont lancé Apollo 11, direction la Lune, avec à bord un certain Neil Amstrong. (Pour les beaufs, ça n’a absolument aucun rapport avec un maillot jaune). Mais les amerlocs, toujours au contrôle total de leur image mondiale, ne veulent prendre aucun risque de perdre l’occasion de conquérir l’espace en premier. Alors pour augmenter leurs chances de crédibilité, la NASA et le gouvernement envoient un agent de la CIA (HellBoy) trouver Stanley Kubrik à Londres, afin de tourner un fake atterrissage lunaire. Comme ça, si le vrai se crash, ils auront toujours des footages en backup. Malheureusement, pensant tomber sur l’agent de Kubrik, la CIA tombe sur un looser arnaqueur (Ron Weasley) qui se fait passer pour l’agent du réal et introduit son pote drogué (Nathan de Misfists) en le déguisant en Stanley Kubrik.
Tu prends tout ce petit bordel americano-british, tu le secoues avec un réalisateur alcoolique, toutes les drogues consommées par les hippies en 69 , des fusillades entre la maffia anglaise et la CIA et t’obtiens une vraie bonne comédie rétro sur ce fake tournage.
Le pauvre Kidney de la CIA, prend à son insu de l’opium dans un bang mélangé à de la weed. Quand il se réveille quelques heures après avec un mal de crâne digne d’une semaine de folle aventure alcoolisée, on lui donne un cachet pour soigner tout ça. Un cachet, précisé après ingurgitation bien sûr, qu’il s’agissait d’une pilule d’acide, soi-disant le meilleur antidote contre la migraine.
Le film s’inspire donc de la vraie rumeur sur l’implication de Kubrik dans un projet tenu secret pendant plus de 15 ans, sur ce fameux tournage, où Kubrik a été sélectionné grâce à son Odyssée 2001. En décembre 2015, une interview exclusive du réalisateur datant du 7 mars 1999 (trois jours avant sa mort) a été révélée avec des déclarations plus que croustillantes. Elle ne pouvait être diffusée seulement 15 ans après le décès de Kubrik.
K: Disons, une confidence en quelque sorte. Un film que j’ai fait, mais qu’absolument personne n’a jamais été au courant ou ne l’ai même visionné.
T: Un film que vous avez réalisé, mais dont personne ne sait que c’est vous? C’est ce que vous dites?
K: Exactement. Intéressant n’est-ce pas? Je vous intrigue d’un coup là non?
J’ai été l’acteur d’une énorme fraude auprès du peuple américain, inculpant le gouvernement des États-Unis et la NASA : tous les atterrissages lunaires étaient truqués vu que j’étais la personne qui les a filmé.
T: Ok. (rires). De quoi vous parlez exactement là? C’est vrai? Sérieusement?
K: Je suis sérieux, plus que sérieux. Oui. C’était faux !
Bon ça par contre, ce sont les vrais faits. La fin du film, que je ne te spoilerai pour rien au monde, n’a rien avoir avec ça, elle s’ancre exactement dans une ambiance crescendo gore, comme on les adore. Il ne traite pas comme un docu des conséquences du projet fake tournage. Antoine Bardou-Jacquet nous laisse plutôt à nous faire notre propre avis sur l’affaire. Moi ça ne m’étonne juste pas des Américains, de privilégier la vitrine et le rêve américain plutôt de que de dévoiler la fâcheuse vérité. Mais bon au final, Amstrong n’a même pas eu besoin des footages donc tant mieux, ils l’ont vraiment fait les cons.
Mais maintenant, prend donc tes plus grandes pattes d’eph, ton inspiration colorée et BON DÉCOLLAGE !
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