Depuis la découverte du nouveau système solaire, je me suis dis qu’un petit visionnage de films SF était d’ambiance, avec deux films de l’année dernière (oui c’est un peu vieux certes, mais on s’en bat) :
ARRIVAL
Un nouveau genre de Sci-Fi, une nouvelle approche de l’existence extra-terrestre. Pour une fois, ça fait du bien de voir des humains qui étudient et essayent de communiquer avec des aliens, plutôt que de montrer la force américaine et tout défoncer avec leur gros hélicoptères de beaufs. Gros casting pour accompagner le tout. Une nouvelle direction artistique qui renouvelle un peu le genre de vaisseaux aliens et leurs formes.
Le plus stylé dans Arrival, c’est quand même le langage développé et l’apprentissage d’une nouvelle langue des signes. Je n’en dis pas plus pour ne pas te spoiler, mais un autre concept est également mis en avant qui donne une toute autre perspective au film.
Un bon film de soir, à accompagner de quelques inspirations verdâtres.
7,5/10
PASSENGERS
Pour le coup, Passengers suit de très près un scénario tout à fait probable suite à la découverte des 7 nouvelles planètes, similaires à la Terre. Alors BON , oui d’accord. Grand fan de Chris Pratt, j’ai été super content de le retrouver dans un vaisseau spatial, accompagné de LA Jennifer Lawrence, mais bon… Ça reste un film super plat.
5000 passagers sont cryogénisés dans un vaisseau spatial en direction d’une nouvelle planète à coloniser. Le voyage est censé prendre 200 ans avant d’atterrir, mais après avoir traversé un nuage de météorites agitées, le tube d’hibernation de Chris s’ouvre. Il a donc 90 ans à attendre avant la fin du voyage et c’est plutôt frustrant, vu qu’il ne veut pas finir ses jours dans un vaisseau seul tout. On retrouve un barman chic pour abreuvoir les âmes perdues et solitaires, dans un style très The Shining.
Mais malgré des idées de plans et une direction photographique vraiment incroyables, notamment à la 1ère sortie dans l’espace, le scénario ne décolle pas… Tous les enchaînements sont un peu prévisibles et ça, non, ça ne me chatouille pas le zizi. Dommage, beau concept, mais une fois de plus, mal exécuté.
3,5/10