La Gloire des Putains n’est pas un titre by Nosiness mais celui d’un documentaire cru et malheureusement bien trop réel. Arte nous plonge dans trois bordels (au sens littéral du terme), dans trois pays différents. Trois univers, trois cultures mais des pervers affamés de culs partout. Et c’est peut-être la fatalité de ces femmes qui nous a le plus interpellé. Une sorte de destin de tapin auxquelles elles pensent ne pouvoir jamais échapper, depuis leur adolescence pour une grande majorité d’entre elles.
Bangkok, dans le bar à putes appelé l’Aquarium, on loue l’humain comme du bétail, comme un produit. « Elle fera tout ce que je lui demande? Non elle n’a pas de seins assez gros ». On choisit la meilleure viande à se mettre sous la bite, on tire un numéro et on vient chercher son lot qu’on a vu dans la vitrine. Voilà l’origine de toutes ces parodies de prostituées thaïlandaises qu’on voit dans les films. D’ailleurs vous aurez la chance d’apprécier le premier DogBand avec une chienne en chaleur se faisait prendre par trois autre mâles en même temps. La Thaïlande, pays de la baise jusqu’aux animaux. Au Bangladesh, à Faridpur, il y a la Cité de la Joie, où les Madame Claude locales battent les jeunes putes sales et insolentes, qui obligent presque les clients à les suivre. Et enfin à Reynosa, pas loin de la frontière entre le Mexique et le Texas, les vieilles femmes de joies s’exhibent sans complexes et parlent des bites du monde entier. Vous pourrez même voir de (très) près ce que vous pouvez obtenir d’elle pour même pas 15 €.
Ce ne sont pas les images qui sont choquantes mais bien les différences de culture. Et c’est justement la simplicité de la réal qui en fait sa violence. On a d’abord cru à un vidéo sponso Vice mais c’est bel et bien Arte. Avec son documentaire nous montrant les backstages de business du sexe, Michael Glaggower arrive à révéler la malheureuse réalité de ces métiers, bien trop popularisés. Que ça ne vous donne pas des envies de voyage bande de cochons !