Le 17/12/14 Sony, annonçait tout juste l’annulation de la sortie de The Interview dans les cinémas américains, qui était programmée le 25 décembre. Une nouvelle qui suit de près celle des 5 plus grosses chaînes de cinéma américaines qui ont décidé d’annuler la distribution du film dans leurs cinémas. Une décision qui risque de coûter cher à Sony.
Bref, toutes ces décisions sont dues à un piratage et des menaces qu’a récemment reçus Sony par certains hackers.
Mais qu’ont-ils hackés exactement ?!
Une attaque apparemment très fructueuse car ils ont récupéré des informations sensibles sur le business de Sony mais aussi des emails privés des employés. Histoire de leurs mener la vie dure en les menaçant.
Une autre menace a été diffusée, par les hackers, ce mardi 16 décembre, signée cette fois : Guardians of Peace («gardiens de la paix»), en voici les propos :
Rappelez-vous le 11 septembre 2001, ajoutent-ils. Nous vous recommandons de vous tenir à distance de ces endroits [où le film sera montré]. Et si votre maison est à proximité, vous devriez partir.
C’est à cause de cette dernière menace que Sony a annulé l’avant-première de la semaine prochaine.
Et oui on annule tout pour The Interview, l’équipe du film avait aussi décidé d’annuler la campagne de promo. Elle devait se dérouler notamment dans les très connues émissions Late Night avec Seth Mayers et The Tonight Show avec notre Jimmy Fallon adoré.
Mais bordel il y a quoi dans ce film mortel ?!
On n’a toujours pas vu le film (sortie en France le 11 février 2015 sous le détestable nom de « L’interview qui tue! ») mais on va vous le pitcher en deux-deux.
En gros Dave Skylark alias James franco est un présentateur d’un Talk-Show de grande envergure aux États-unis et dont bien sûr le gentil dictateur Nord-Coréen Kim Jong-un alias Randall Park est complètement fan. Suite à ça, il va l’inviter lui ainsi que le producteur de l’émission Aaron Rapaport alias Seth Rogen, pour réaliser son interview. La CIA en profite alors pour recruter les deux compères pour qu’ils s’occupent du dictateur.
Tout ça saupoudré avec l’excellent humour de Seth Rogen et un zest de bromance.
Un scénar qui a beaucoup déplu au vrai Kim Jong-Un, alors qu’il s’était exprimé à ce sujet en juin dernier par la voix du porte-parole officieux du pays Kim Myong-chol, en déclarant que ce film était un « acte de terrorisme » et promet « des représailles impitoyables ».
L’identité et les motivations des hackers restent floues, mais tous les doutes se tournent dans la direction de la Corée du Nord. Il est quand même intéressant de noter que dès le début, le but des hackers a été d’empêcher les gens d’aller voir ce film. Une tactique plutôt bizarre, qui pourrait presque faire penser à un stunt pour la campagne de promo si les enjeux étaient moindres. En effet le genre de chose qui cadre parfaitement avec l’histoire d’une personnalité encore vivante. Bref les menaces de violence physique ne pouvant être prises à la légère, il en est autrement.
On va finir par le voir ce film ou pas ?!
Aucune déclaration n’a été faite sur le sujet jusqu’à présent, mais il est encore possible que le film sorte en salle à une date ultérieure. Cependant, il est presque certain que Sony finisse par le sortir sur le web.
En attendant voici les bandes-annonces :
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et en bonus un teaser (ATTENTION SPOILER) qui dévoile l’explosion de la tête du plus méchant des dictateurs encore en vie. La scène a tellement dérangé Kim Jong-Un et du coup Hollywood (suite aux menaces), qu’elle a été retiré du film pour les États-Unis.
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The Verge
